ESSAI
A LA PHYSIQUE
POSTULAT
PREMIER : Le centre
d'une masse est le siège d'une dépression
gravitationnelle ne pouvant à lui seul expliquer
la cohésion de son ensemble
POSTULAT
SECOND : La
pesanteur est l'expression de la tension du contenant
(espace)
sur son contenu ( masse ) conférant à cette
dernière
une cohésion d'ensemble.
C'est la tension du contenant qui forme et force le
contenu.
PESANTEUR
OU TENSION DU PUITS GEOMETRIQUE
Les expériences de
pensées qui vont
suivre, n'ont pas pour raison de remettre en
question des travaux ou
théories faites par d'autres en leur temps, mais
seulement
d'avoir une approche originale sur la façon de questionner
son
entendement.
VOYAGE AU
CENTRE DE LA TERRE
Nous devons pour cette
expérience de
pensée, imaginer notre planète comme une
sphère
parfaite homogène matériellement, garder l'espace
qui est
son contenant et
dans lequel elle évolue et faire
abstraction de
toute autre notion (atmosphère, matériaux
la
constituant,
etc, etc ).
Je suis à la surface de la terre et
maintenu
sur elle par une force nommée :
(pesanteur,
attraction,gravitation ).
Le nombre même de ces
dénominations me pose questions.
Suis-je attiré comme il est
communément admis par un centre attractif de la
sphère
ou
par l'ensemble de sa masse par une ligne diamétralement
opposée à ma position
et passant par le centre de
la
sphère?
Je suis à la surface de la terre et j'ai
entre les mains un ballon de baudruche gonflé.
Le seul
indice
à ma disposition est la forme
légèrement
patatoïde de mon ballon.
La question qui se pose est : Quelle est cette
force qui déforme l'enveloppe de mon
ballon de baudruche ?.
Situé comme je le suis en surface de la
terre, aucune réponse valable n'est possible
et n'ouvre lieu
qu'à des spéculations.....
Je vais au centre de la terre, et je
l'évide
d'une sphère de cent mètres de
diamètre.
Dans cet
espace ainsi créé, je rentre avec mon ballon de
baudruche
et je m'aperçois
avec surprise que je me mets à
flotter
au centre de cette cavité sans jamais pouvoir
atteindre les
bords.
Par la même occasion je constate que mon
ballon de baudruche est devenu
parfaitement sphérique.
Ces indices m'amènent à
penser que si
en ce lieu je ne suis point écrasé par
cette
singularité précédemment attractive,
cela veut
dire que ce n'est pas lui qui
m'attire,ou plus
précisément que ce n'est plus lui qui m'attire si
tant
est qu'il ne
m'ait jamais attiré un jour.
En fait il semblerait que je
sois attiré
uniformément en chaque points de mon corps
par chaque points
de
la surface de cette sphère ainsi que de la masse qui
s'ensuit,
et
non plus par ce centre. Le résultat serait un
état
équigravitationnel, puisqu'il
semble y avoir pesanteur de
chaque
point de mon corps vers chaque point de la
surface de la
sphère
creusée et de la masse qui s'ensuit.
Poursuivons dans un endroit de l'extrême
: Le trou noir.
A la surface de cette hypothétique
singularité, je suis écrasé par une
gigantesque
force y régnant, et si je répète
l'expérience d'enlever de son centre un volume me
permettant
d'y
évoluer, je m'aperçois que je ne suis plus
écrasé par le centre de
cette
singularité, mais il
semblerait que je sois dilaté, éclaté
par cette
gigantesque
force venant de la surface de cet évidement et
de la
masse qui s'ensuit. Le verbe
semblerait a été employé précédemment car en fait il n'en est rien, je suis juste en
équilibre dans cette cavité qu'elle soit dans notre terre ou dans un trou noir et je me
contente de flotter en son centre.
Sur la base de ces raisonnements , le centre de ces
masses semble être le lieu d'une
dépression
gravitationnelle ne pouvant lui conférer une
cohésion
d'ensemble.
Il est donc raisonnable de penser que si cette
force de cohésion ne vient pas du
centre ou de la
périphérie du centre de la masse,
l'extérieur
à la masse peut être une
piste justifiable
d'investigations.
En admettant qu'une expérience de
pensée n'est pas la réalité et que la
réalité d'un
évidement central de la
sphère
aurait entraîné un
rétrécissement de son
diamètre
lors de l'effondrement physique naturel de cet
évidement par une force qui reste
toujours à définir mais que nous savons ne plus
être le centre et sa périphérie.
Ce paragraphe démontre une grande
probabilité de la cohésion des masses par
une
force
extérieure à la masse.
PESANTEUR
OU TENSION DU PUITS GEOMETRIQUE SPATIAL
Considérons
à présent le contenant de la sphère :
L'espace.
Nous savons que ce dernier
est déformable
par la présence d'une masse, qu'il s'étire
selon
l'importance de cette dernière et que la quantité
de
masse lui fait subir des contraintes.
On
a familiarisé cette déformation
spatiale le plus souvent
en utilisant comme image un drap
creusé
par le poids d'une sphère.
L'image la plus souvent utilisée
étant le tapis d'un billard et les boules de billard
déformant
ce tapis.
Mais cette représentation
concrète
voulant imager une vision abstraite, est-elle la meilleure
des façons pour poursuivre et faciliter de nouvelles
investigations ?
Il est un fait admis, les sphères
creusent le drap.
Mais par réaction le drap agit sur les
sphères et ce point particulier nécessite de
nouvelles
investigations jamais entreprises
Une expérience de pensée
autre amène à de meilleurs résultats.
Prenons un petit ballon de fête foraine
et accrochons le au robinet de notre cuisine.
On constate à cet effet que plus le ballon se remplit d'eau, plus ce dernier tente de concentrer
la masse qui s'y introduit.
On constate que c'est cet espace qu'est le ballon
avec son élasticité qui confère une
cohésion
à la masse qu'il contient.
Par la
même occasion on peut penser qu'au
delà d'un certain seuil que c'est le contenant qui
forme et
force le contenu.
Et de
postuler que la pesanteur est l'expression de
la tension du contenant ( espace ) sur son
contenu ( masse )
conférant à cette dernière une
cohésion
d'ensemble.
Bastita Bernard. le 2 janvier
2006
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