CENTRE DE LA MASSE
plus je vais vite
moins j'accélère
Dans le précédent
essai et après
avoir postulé que la pesanteur est l'expression de la
tension du
contenant (espace ) sur son contenu ( masse ), nous reprenons
cette masse
sphérique qu'est notre planète terre (
sphère ) et
n'en retenons comme dans le précédent essai que
ses
qualités physiques de masse et d'espace en faisant
abstraction
de tout autre phénomène.
Je suis à la surface de cette
sphère et je creuse trois puits en direction du centre le
terre.
Le premier puits est d'une profondeur telle que pour arriver au fond un temps de chute de 10 secondes est nécessaire. 1g est égal à 9,81 m/s par
seconde,mais
pour commodité nous prenons 1g =10ms/s par seconde.
Je ne saute pas dedans, car avec une force de 1g (
10
mètres seconde par seconde ) mon arrivée au fond
du puits
serait fatale, car j'aurais atteint la vitesse de 100 mètres
par
seconde. Le résultat de 100 mètres par secondes
est faux
et sa valeur est inférieure à celle qui est
annoncée nous comprendrons pourquoi par la suite.
Le second puits lui arrive au centre de la
planète.
Même raisonnement que pour le premier je
ne
saute pas car en effet si dans ma chute ma vitesse va en augmentant par
le cumul des vitesses, moins je vais accélérer.
En effet comme la physique en est remplie, nous
nous trouvons déjà face à un paradoxe.
Plus je vais vite moins
j'accélère. ou moins
j'accélère plus je vais vite.
Analysons ce phénomène et
imaginons par une expérience de pensée et que je
saute vraiment.
A la surface je suis soumis à une force
de 1g
( 10 mètres seconde par seconde,mais mon arrivée
au
centre elle, est de 0g ( 0 mètres seconde par seconde ).
Donc entre ces deux points surface, centre, je
passe
de 1g à 0g, ce qui fait qu'au fur et à mesure que
je
descends l'accélération en g
décroît.
Par contre le cumul des vitesses lui ne fait que
croître et s'additionner jusqu'au centre de la terre.
On pourrait alors spéculer que plus je
descends et plus je traverse de masse qui à son tour me
retient
par l'attraction de cette même masse traversée.
Ou dire que plus de masse traversée,
moins il
reste de masse attractive pour m'attirer . Ce
raisonnement
est tout aussi valable que le premier, mais il en est un autre qui peut
être exposé et se révéler
plus simple et
remplacer les deux précédents.
Comme dans le précédent
essai, c'est l'espace qui lui fait en sorte de m'envoyer au centre de
cette masse.
Pour quelle raison ? et comment arriver
à expliquer quelque chose d'aussi abstrait.
-
Considérons que l'espace est un milieu extensible mais que
hors
présence de masse il se révèle plan et
détendu et en exemple référons nous
à deux
cordes de guitare au repos.
Prenons une pomme et logeons la entre les deux
cordes
de cette guitare, et nous voyons que la tension de cet espace
représenté par les cordes a tendance à
vouloir retrouver sa forme initiale sans tension et en compressant
l'objet (masse ) qui l'empêche de le faire.
En réalité il en est de
même
pour les masses dans l'espace, ce dernier tend à retrouver
une
forme initiale sans masse,ou du moins de compresser le plus possible
les masses les plus contraignantes pour sa tension.
-
Considérons que je sois maintenant un point x de cette corde
de
guitare qui tente de retrouver sa place initiale sans tension, de sa
tension extrême à la position tension nulle le
même
phénomène se produit que dans le puits
n°2 mis
à part la vibration ,car une corde de guitare ne
s'arrête
pas instantanément en position tension nulle. Mais le puits
n° 3 va nous montrer que ce raisonnement va se
vérifier.
Nous en arrivons au troisième puits et
ce dernier traverse environ les trois quarts de la planète.
Sans aucune hésitation je me jette
à
l'intérieur, ma vitesse de descente est de plus en plus
grande
avec de moins en moins d'accélération et ce
jusqu'au
centre de la terre.
Arrivé au centre de la terre,
l'accélération devient nulle ,mais je continue
à
être emporté par la vitesse et la force acquise et
ce
jusqu'à que cette dernière devienne nulle. Je
vais faire
des aller retour dans ce puits, comme peut vibrer une corde de guitare
jusqu'à me trouver et m'arrêter en
équilibre au
centre de la masse avec une tension quasi nulle si ce n'est celle de ma
propre masse.
POSTULAT:
De la surface d'une
masse vers son centre et par la seule force d'attraction ou de tension
spatiale un corps se déplace en augmentant sa vitesse en
même temps que son accélération
décroît. (plus je vais vite moins
j'accélère)
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Bastita Bernard. le 8 janvier
2006 |